Au seuil de sa porte,
Un soleil versant fécondité et vie.
Dans le silence divin,
Une odeur de tombeau se dissipe,
L'homme étourdi,
Fait face à son ombre,
Egrène de sa main de l’herbe,
Comme un rituel,
Et l’âme continuant à contempler un ciel immense,
Un lieu où le soleil semble s’attarder,
Sans trêve,
Parmi les rêves,
Qui jamais ne s’achèvent,
Poussent des fleurs,
Dans l’étreinte des jardins.
Sentir la fraîcheur de ses pieds,
Soignant ses plaies,
Permettre toujours au soleil de se lever.
L’alchimie
Au bord de l’été,
Un imaginaire pluriel.
Au rythme de l’instantanéité des sons de la nature,
Jaillissent en nous des siècles d’interdits.
À la puissance des racines de l’arbre sacré.
Des sons, des mouvements et des souffles,
Témoins d’une éternité singulière,
Contenant la dignité du monde.
L’offrande du monde
La grande majesté du ciel,
Au soleil brûlant,
Un lieu, celui des départs,
S’asseoir aux bords de ses soupirs,
Les oiseaux s’élèvent,
Infimes témoins de la clarté du ciel,
Et construisent des nids,
Partout c’est un éternel retour.
Promesses d’un jour d’été
Une atmosphère parfumée par un regard,
L’odeur d’une chevelure contenant tout un rêve,
Un mélange d’ivresses et de vertiges m’inonde,
Un lieu de souvenirs sucrés,
Loin de la nuit orageuse,
Une lune paisible.
Un instant où le sublime rejoint l’inattendu,
Rêvant de mes mains caressant ce mystère.
Une chevelure comme une couronne d’histoires mêlées,
Portant toute la dignité du monde.
